BatÔjazz 2021
Du 12 août au 5 septembre

Il est possible que WATCHDOG ne corresponde pas exactement à l’idée que vous vous faites d’un groupe de jazz, de rock instrumental, ou d’un duo de musique contemporaine. Et c’est tant mieux.WATCHDOG s’intéresse de près aux musiques qui l’inspirent, mais sans souci aucun de s’inscrire dans un style identifiable. Leur approche est celle d’omnivores musicaux qui ont su recréer leur propre univers de manière apparemment nonchalante.Leur musique est originale, composée avec une part d’improvisation, une très grande attention aux détails de textures, d’ambiances sonores et une palette de références, pas toujours reconnaissables.

« Les animaux qui n’existent pas » c’est la musique de WATCHDOG et les histoires de Maud Chapoutier.

C’est un bestiaire qui n’existe pas. Dont l’ombre projetée est celle d’un être humain.

Et pourquoi ? Cela mérite qu’on y pense !

 

« Marie Mifsud dispose d’une impressionnante technique toujours au service d’une fantaisie piquante qui, sans prévenir, peut susciter des déflagrations d’émotions.

Récif, le nouvel album de Marie Mifsud et son nouveau live sont là, explosifs. C’est la vie dans tous ses éclats. Ça pétille, ça enthousiasme, ça décape, ça envoie un bol d’air d’émotions et ça squatte même en français, sans se planquer.

Au gré de musiques et de textes où audace et poésie vont de pair, Adrien Leconte fait éclore un univers singulier. Sorte d’écrin de textures et de matières écrit sur mesure pour la voix de Marie Mifsud, avant que le tout soit manié et sublimé par le tandem.

C’est aussi la présence électrique de Marie Mifsud qui ne cesse de nous emporter.

Certains l’ont qualifiée d’OVNI (Objet Vocal Non Identifié) pour traduire sa virtuosité vocale ; Timbres et couleurs s’entremêlent, scat, pop, rock, élans lyriques et intimes le tout au service de l’instant réel avec le public.

Quant à ses musiciens, non ils ne l’accompagnent pas, ils avancent avec elle.

À vous de venir les découvrir en vrai !

Pianiste depuis l’âge de 11 ans, Christophe Villalba a sillonné de nombreuses scènes comme sideman dans de nombreux projets très variés(Kevin Révérand 4tet,orchestre Paul Mauriat, comédie musicale Peau d’âne…), et travaille depuis plusieurs années sur ses projets personnels. Son Quintet, Zippy Limit, a enregistré en 2020 un album chez Cristal Record. 50ème artiste invité pour cette édition 2021, une carte blanche lui est proposée  pour ouvrir cette belle soirée.

Antoine Karacostas est un pianiste de 35 ans, d’origine franco-grecque. En 2017, dans son premier album, « Trails », il présentait un répertoire de compositions personnelles et d’arrangements de chansons grecques traditionnelles, influencé par le jazz moderne de New-York et du Moyen-Orient ; un mélange singulier au lyrisme entêtant.

Avec « Insulary Tales », son deuxième opus, il nous propose une série de compositions qui évoquent autant d’histoires vécues ou imaginées autour de l’idée d’insularité et de la rigueur des éléments naturels qu’on y subit, de la poésie des paysages des Cyclades et des rencontres hors du commun qu’on y fait.

Ses qualités mélodiques atteignent une forme de romantisme où il nous paraît s’épanouir pleinement

Formé d’Anders Ulrich à la contrebasse et Simon Bernier à la batterie, le trio est soudé par cinq ans d’aventures musicales et humaines communes

Vladimir Torres, est un bassiste et contrebassiste d’origine Uruguayenne.

Riche de nombreuses influences tant par ses origines géographiques et culturelles que par son expérience et pratique musicale, il a développé une écriture musicale singulière, qui attache autant d’importance à la construction mélodique, harmonique, qu’à l’arrangement et à la place de l’improvisation.

Imaginant à chaque fois la composition comme étant l’illustration d’une idée, d’un sentiment ou d’une expérience vécue.

Un peu comme s’il s’agissait d’une musique de film sensée illustrer des moments de sa propre vie.

MaDam RamDam est né du désir de perpétuer et partager une danse, celle des fêtes populaires. A la manière du « Bal Musette » dans le Paris des années cinquante ou de « la Fête du Village » de nos campagnes, ces quatre compères nous font revivre les rockabilly, valses, milongas, funk,

cha-cha et bourrées de nos tendres anciens sous l’œil de verre bon-enfant d’un swing incandescent et plein de fougue. De cette alchimie surgissent les chansons du jeune chanteur, exaltées par trois funambules de jazz multi-instrumentistes dans un univers quasi-surréaliste où l’imagination des danseurs et danseuses entraîne toujours un peu plus loin  »La Dame RamDam. »

MaDam RamDam propose un répertoire dans des styles musicaux différents : Mazurkas et bourrées, milongas, tangos, valses, traditionnels auvergnats, suédois, arabes ou encore balkaniques, mambo, reprises de variété et chanson française, rock, madison, cha-cha, rockabilly, musiques africaines, disco, trap, trance… ambiance garantie !

Le château de Mécoras va vibrer au son et au rythme des musiques populaires cubaines, Ce groupe, dirigé avec brio par Isel Rasua, puise son répertoire dans la musique cubaine et ses multiples rythmes (son, cha-cha-cha, mambo, boléro.) L’énergie de la musique cubaine alliée au dynamisme des musiciens font de ce spectacle un moment de fête où BatÔJazz vous invitera au voyage, à la danse… à la découverte de Cuba !

Trois voix féminines, une contrebasse, une batterie…Le choix d’être soutenu par une section rythmique minimaliste confère une sonorité étonnante et singulière à ce projet vocal et acoustique : les voix, libres de toutes les originalités, osent s’aventurer là où on ne les attendrait pas.Les univers musicaux de chacun s’entremêlent pour donner jour à une musique tour à tour exaltée, rythmée, épurée…Les compositions originales se mêlent au morceaux de Sting, Vinicius de Moraes ou Abbey Lincoln.Bloom ne cesse de fouler les scènes et festivals de jazz partout en France…et bien sûr…à BatÔJazz !

Pierre Bertrand, avec son ensemble « Caja Negra », nous propose une réécriture inédite d’un album culte du maestro Duke Ellington.

Embarquez de Damas à Dakha avec cette « Far East Suite » et ses 9 trésors musicaux : Pierre Bertrand vous offre un voyage impossible… qui garde l’esprit orchestral, la force des mélodies et la sauvagerie musicale du « Duke », tout en livrant une vision des plus personnelles…

Pierre Bertrand & Caja Negra, c’est un groupe placé sous les signes du voyage et de l’altérité, avec la rencontre de musiciens et de chanteurs issus d’esthétiques qui ne se rencontrent habituellement jamais : le jazz et le flamenco.

Dans cette œuvre, chaque titre évoque une ville ou un pays du Moyen-Orient traversés lors de leur tournée d’automne 1963, avant que le périple ne soit écourté prématurément avec l’assassinat du président J.F Kennedy.

Pierre Bertrand intègre aux compositions du Duke les mélodies envoûtantes et sauvages dans une mise en scène orchestrale, contrastée et ultra moderne, associées à une relecture documentée sur les danses et instruments des pays traversés du Moyen-Orient.

« Afro » pour la culture Africaine, porteuse de rythme et d’énergie, « Mando » pour mandoline, instrument d’origine italienne, berceau de la musique mélodique en Europe.Issus de générations différentes, la force de ce collectif repose sur l’hétérogénéité de ses musiciens aux parcours éclectiques. Tous partagent le désir de transmettre, dans la joie et la jubilation de sonorités entraînantes.Percussions, guitare, basse se joignent au piano et saxophone des deux fondateurs du groupe, pour offrir une musique originale et pêchue.

La composition intergénérationnelle du groupe donne à entendre des musiques aux influences diverses et pourtant complémentaires. À 18 ans, il rencontre des musiciens Africains et découvre alors un continent où l’oppression s’exerce par la brutalité du pouvoir et où les droits fondamentaux sont bafoués en fonction de la couleur de peau. Heurté par cette violence, il utilisera son art pour combattre toutes formes de discrimination et de racisme au quotidien. Aujourd’hui avec « Afromando » il poursuit son engagement « car écrire implique de l’engagement et un sens artistique non neutre ». Il mettra en lumière des textes et des interviews d’artistes africains et d’hommes politiques pour leur combat dans la défense de la liberté et la lutte contre l’oppression et le racisme.

David Chevallier fait partie de ces musiciens qui aiment changer de direction, n’hésitant pas à sortir de leur zone de confort pour aller explorer de nouveaux horizons. Compositeur prolifique et improvisateur aguerri, il cultive son style à part et trace un chemin particulier. Longtemps compagnon de route de jazzmen tels que Laurent Dehors ou Patrice Caratini, il s’intéresse particulièrement aux points de jonction entre musique baroque et jazz contemporain. Il ajoute alors à sa panoplie le théorbe et la guitare baroque, qu’il utilise aussi bien pour jouer des chansons de Björk sur instruments anciens, que pour faire du continuo au sein d’ensembles baroques. Mais David Chevallier ne délaisse ni la guitare électrique, ni le jazz, ni l’improvisation.

« Plus qu’un simple Jazz Folk, c’est un univers vierge que David Chevallier défriche ici, dessinant de superbes paysages avec des lignes osées d’une rare élégance et un phrasé d’une incroyable fluidité, le tout dans une fusion savante entre écriture et improvisation.

Il y a de l’air, une immense poésie et un lyrisme indéniable dans cette musique profondément organique, interprétée avec une interaction télépathique. »

Invités dans nombre de festivals prestigieux tels que Jazz à Montréal (CA), Jazz à Vienne, Jazz in Marciac, Cognac Blues Passions, Cahors Blues Festival, Blues sur Seine, Nancy Jazz Pulsation, Tanjazz (Maroc), Playing With Fire à Omaha (USA), et tant d’autres…et en ouverture d’artistes légendaires comme B.B. King, The Blues Brothers, The Yardbirds, John Mayall, Rickie Lee Jones, Tinariwen, Zucchero, Texas

Awek n’a pas son pareil pour faire monter la tension au fil de solos toujours plus excitants, poussés par une batterie qui sait ce que swinguer veut dire.

Tous ces talents réunis au service d’un répertoire de chansons originales digne des grands classiques du Blues.

S’il fait penser aux meilleurs groupes de swing blues californiens, Awek ressemble surtout à lui-même.